Violence au travail : qu’est-ce qui nous fait tenir ?

Quels sont les objectifs du marché et du néolibéralisme pour impacter aussi violemment la sphère politique et sociale de l’État, des institutions, des entreprises et de leurs organisations du travail ?

• Date : mardi 17 septembre 2024
• Heure : 20h
• Inscription par mail uniquement : cafe.sante.travail@gmail.com

Si la souffrance au travail a débuté après l’industrialisation de XVII^e et XVIII^e siècle, elle s’est généralisée avec le travail répétitif sous contrainte de temps du taylorisme, mais, comme le dit Christophe Dejours, cela ne rendait pas fou.

C’est dans les années 1980 que de nouvelles organisations du travail apparaissent en même temps que le néolibéralisme. Elles s’attaquent directement à la santé psychique des travailleurs. En cause, la financiarisation des entreprises opérant un tournant gestionnaire.

Nouvelles organisations du travail et violence au travail

À l’aide de techniques de management pathogènes comme l’évaluation individualisée et la qualité totale, le travail vivant se transforme en travail mort et les travailleurs se précarisent, contraints à l’isolement et à la peur du chômage.

La psychodynamique du travail s’est attachée à étudier les effets délétères de ces organisations sur l’Homme en inversant la question « qu’est-ce qui rend malade ? » en « qu’est-ce qui fait tenir ? »

Un Café Santé Travail pour tenter de comprendre les mécanismes de cette violence

L’intervenant, Daniel SARTOR, explorera comment le marché et le néolibéralisme ont influencé la politique, la société et le monde professionnel. Il montrera comment les nouvelles formes d’organisation du travail, apparues dans les années 1980, ont généré des formes de violence et exacerbé la souffrance des employés, tant dans le secteur privé que dans le secteur public, tous types d’emplois confondus.

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L’intervenant : Daniel SARTOR

Daniel Sartor, ancien ingénieur à France Télécom, est psychologue clinicien, psychanalyste, et président de l’association « Souffrance au travail du Gard ».

Il a publié en 2024 l’ouvrage La fabrique de la violence au travail aux éditions L’Harmattan – ISBN : 978-2-336-43499-5

Informations pratiques et conditions d’entrée

• Inscription par mail uniquement : cafe.sante.travail@gmail.com
• Consommation obligatoire à l’entrée du café – Attention : à partir du mois de septembre 2024, le café Le Vieux Châtelet exige un forfait de 10 € minimum pour toute boisson, majoration supprimée en cas de commande d’un plat avec la boisson.
• Participation : en raison de la majoration exigée par le café qui nous accueille, nous demandons une participation de 5 €. Si vous pouvez/souhaitez apporter une contribution de 10 €, c’est avec plaisir que nous l’accepterons. Versement en espèces ou par chèque le soir de la conférence.
• Lieu : Café Restaurant « Au Vieux Châtelet », 1 place du Châtelet, 75001 Paris.
  • Métro Châtelet, lignes 1, 4, 7, 11 et 14.
  • RER A, B et D
  • Bus 21, 38, 47, 58, 67, 69, 70, 72, 74, 75, 76, 81, 85 et 96.
• Date : mardi 17 septembre 2024
• Heure : de 20h à 21h30

La fabrique de la violence au travail

Un Café Citoyen Santé Travail organisé pour et avec le réseau de consultations spécialisées Souffrance & Travail